Non, les règles sont très claires : les contacts au sein de la famille sont autorisés, même lorsque les parents sont divorcés et ont élaboré des mesures d’hébergement.

Cela ne pose problème que si quelqu'un est atteint du coronavirus. Si un enfant tombe malade, il est préférable qu’il reste avec le parent avec qui il est à ce moment-là. Si l'un des parents tombe malade, les enfants doivent rester avec l'autre parent.

Bien entendu, il est toujours possible de s’écarter du plan d’hébergement de commun accord, par exemple pour partager la charge de l’hébergement ou parce qu'il est plus difficile de le combiner avec le travail des parents.

Mais il n'est pas permis d’utiliser la crise pour ne pas laisser les enfants aller chez l'ex-partenaire. Quiconque agit de la sorte s'expose à de lourdes sanctions : une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à un an et une amende pouvant atteindre 8 000 euros.