C’est pour ces raisons que plus de 150 personnes se sont réunies ce jour-là suite à l’appel de la Ligue des droits de l’Homme, du Syndicat des Avocats pour la Démocratie, de Progress Lawyers Network, de l’asbl Vrede et du CNAPD à se rassembler devant le palais de justice de Bruxelles pour protester contre les mesures anti-terroristes proposées par le gouvernement.

À côté des prises de paroles par les associations susmentionnées, des responsables syndicaux se sont également exprimés. Bien évidemment, aucun des orateurs n’a remis en doute la nécessité d’une lutte efficace contre le terrorisme, ce qui a par contre été pointé du doigt est la manière dont certains droits et libertés risquent d’être bafoués dans notre pays au nom de cette lutte contre le terrorisme : en limitant le rôle des juges (d’instruction) dans les enquêtes criminelles en faveur de l’exécutif ; en allongeant le temps légal de garde à vue, le passant de 24 à 72h ; en autorisant les perquisitions de nuit ; et de manière plus générale en élargissant le contrôle massif de la population. Un tapis rouge amenant vers la porte de l’Etat d’exception a été symboliquement déroulé. Sur celui-ci étaient inscrits les droits fondamentaux qui sont de plus en plus piétinés via les mesures antiterroristes proposées par le gouvernement…

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